Le cycle Uranus-Neptune
Le cycle Uranus-Neptune dure 171 ans ; il dépasse donc largement le champ d’une vie humaine.
Le cycle actuel de ces deux planètes a commencé avec leur conjonction du Capricorne, au printemps 1821.
[...]
La prochaine conjonction aura lieu en 1992, vers 16° du Capricorne. Les
phases du cycle Uranus-Neptune sont à rapporter aux événements
historiques qui ont conditionné le genre de société où nous vivons
actuellement.
Les astrologues ne tiennent habituellement pas
assez compte du fait que la plupart des problèmes que doit affronter un
individu dans sa vie personnelle, sont, en grande partie, la conséquence
d’événements importants, nationaux ou internationaux, du passé.
Le
cycle actuel Uranus-Neptune a commencé peu après la mort de Napoléon et
l’image qu’il a personnifiée est encore très vivace de nos jours. Et
pas seulement en France où les lois napoléoniennes sont encore
appliquées, mais aussi dans de nombreux pays à travers le monde. Les
astrologues européens lui sont redevables de la mention obligatoire de
l’heure de naissance sur les fiches d’état-civil, dans tous les pays qui
faisaient partie de l’Empire.
L’image de Napoléon a
indubitablement influencé Hitler et Mussolini, ainsi que de nombreux
dictateurs d’Afrique et d’Amérique latine. La façon résolue et énergique
dont Napoléon a utilisé le pouvoir social se reflète couramment
aujourd’hui dans la manière qu’ont les magnats de l’industrie de
mettre la main sur les inventions et découvertes de la technologie et
d’édifier des cartels internationaux. Le pouvoir personnel et social
qu’ils ont aujourd’hui est même supérieur à celui qu’avait Napoléon.
L’énorme
pouvoir du complexe industriel-militaire actuel reflète une
concentration de pouvoir rendue possible par la révolution industrielle,
technologique et sociopolitique qui a commencé avec le XIXe siècle. Pour
le meilleur ou pour le pire, la vie économique, politique et sociale de
la moitié de la population du globe se trouve entre les mains d’un
petit nombre d’individus tout-puissants.
Le
cycle actuel Uranus-Neptune, qui a commencé avec la conjonction en
Capricorne, est un symbole astrologique particulièrement juste de
l’utilisation du pouvoir social pour la glorification personnelle. Le
Capricorne se rapporte à la domination de toutes les activités sociales par l’Etat, une corporation, la banque ou par quelque personnage dominant : un dictateur ou dirigeant politique, magnat de l’industrie ou leader d’un syndicat mondial.
Comme les deux prochaines conjonctions Uranus-Neptune en 1992 et 2163,
se feront aussi en Capricorne, il semblerait que l’usage et le mauvais
usage du pouvoir social affecteront l’humanité pour les temps à venir.
La
leçon à retirer de ce cycle, c’est comment utiliser le pouvoir engendré
par les changements et inventions uraniens au profit de tous les
peuples et non pas au seul bénéfice d’un petit groupe «
d’individualistes acharnés ». Des tentatives valables d’édifier diverses
formes d’organisations humanitaires ont été effectuées, notamment par
quelques-uns des plus grands magnats, comme Henry Ford, John D.
Rockefeller et Andrew Carnegie ; Mais, en général, les industriels ne
sont intéressés que par leur bien-être personnel et les hommes d’Etat
par leurs intérêts nationaux. Le désir d’acquérir argent et pouvoir, même
aux dépens de valeurs morales, demeure la règle plutôt que l’exception.
L’opposition
entre ces deux planètes au début du siècle a porté à son paroxysme tout
ce que l’humanité avait essayé d’accomplir dans le sens d’une
métamorphose globale depuis 1821. Malheureusement, comme l’humanité n’a
pas réussi à effectuer un contrôle avisé, éthique et spirituel des
fantastiques nouvelles énergies mises à sa disposition, l’opposition a
entraîné, dans le monde entier, des clivages et des destructions dans
lesquels nous devons vivre : guerres mondiales, prolifération des
armes nucléaires, pollution du globe, extinction de nombreuses espèces
animales et climat généralisé d’hostilité et de peur.
Uranus
et Neptune n’ont pas encore réussi à dominer Saturne, symbole
d’impérialisme et de souveraineté nationale absolue. Les institutions et
idéologies périmées de Saturne ainsi que les préjugés sociaux et
religieux de l’homme sont restés en place. Ensuite, vint le carré
décroissant des années 50. L’humanité se voyait proposé le défi de se
réorienter plus positivement et de meilleure façon aux pressions et
confrontations de la politique internationale. On aurait dû faire
carrément face, à ce moment là, aux résultats finaux de tout ce qui a
été fait, depuis le début du siècle (l’opposition).
Alexander Ruperti, 1978 – Les cycles du devenir - Éditions du Rocher (p.335)
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