samedi 12 mars 2011

Calendrier Maya : 9 mars 2011 - 28 octobre 2011

 










 
Apocalypse : Du latin apocalypsis (« révélation »), du grec ancien ἀποκάλυψις, apokálupsis (« découvert »). 
Provenant du verbe grec καλύπτω, kalúptô (« cacher »), précédé de la négation ἀπό ápó. Littéralement donc « dé-caché », et donc par extrapolation, « dévoilé aux yeux », « retrait du voile », « le voile est levé ».
 
Que l'on adhère à l'idée ou pas, ce qui serait en jeu dans cette accélération des évènements durant ses 234 derniers jours, c'est la convergence des points de vues, une connexion de tous les peuples au-delà de toute différence politique, religieuse et ethnique (ce qu'on a commencé à voir avec le 8e inframonde de 1999 à 2011). Durant les 234 jours qui arrivent, des changements, transformations dans notre quotidien devraient nous pousser à changer notre vision du monde, à être davantage éclairé sur notre interdépendance à l'univers. 
Les événements nous pousseront à faire la jonction entre notre volonté individuelle et la volonté divine, quelque soit sa conception de Dieu et quelque soit ses croyances.

Durant ces 234 jours qui nous séparent du 28 octobre 2011, la résistance contre cette nouvelle vague sera plus violente, la structure obsolète du système et les valeurs matérialistes qui en découlent tenteront par tous les moyens de garder le pouvoir (Parallèle à faire avec la révolte des peuples face aux dictatures, à la conscientisation des problèmes environnementaux, etc...). Cette tension générée par une transformation de la conscience humaine est généralement corrélée avec la restructuration des sociétés et les changements de l'activité de la planète et de l'univers, l'homme étant indissociable de son milieu :  
le microcosme et le macrocosme de ne font qu'un.

C'est une étape de séparation du "bon grain de l'ivraie", on ne sait pas encore quelle force l'emportera, d'autant plus que l'énergie négative qui est présente en nous et chez nos élites, se drape de bonnes intentions et d'une apparence propre pour légitimer des actions "satanistes" (j'explique plus loin ce que j'entends par cet adjectif).
Ainsi on va faire la guerre à des pays pour leur apporter la démocratie, alors qu'on veut leur voler leur pétrole...

On bride Internet pour lutter contre les pédophiles, mais on cherche surtout à censurer toute dissidence politique...
On la ferme lorsque les droits de l'homme sont bafoués dans certains pays (Iran?) et pas dans d'autres (Arabie Saoudite? États-Unis? Israël?), dès que des intérêts économiques sont en jeu...

On sort l'épouvantail Al-Qaïda dès qu'une mesure liberticide doit être mise en place, sous couvert de sécurité du peuple. Pour enfoncer le clou on inonde les programmes TV de meurtres, de séries policières, de reportages anxiogènes pour conditionner les populations et les pousser à avoir peur de leur voisin. C'est bien connu que l'on est plus vulnérable lorsque l'on est coupé d'un groupe.

À côté de cela de vrais extrémistes religieux et de vrais ignorants (pléonasme?) servent, sans le savoir, le "choc des civilisations" voulu par ceux contre qui ils s'opposent et donne du crédit à la politique sécuritaire mise en place. Sans parler des amalgames (entretenus le plus souvent) entre communauté ethnique / religieuse et classe sociale, entre antisionisme et antisémitisme, entre revendication légitime et délinquance aveugle, entre racisme et préjugés. Tout ça pour pousser au clash, une population étant mieux contrôlable lorsqu'elle est divisée.
On tente de faire croire que l'on craint la montée du fascisme, du retour du nazisme, de l'extrême droite, tout en faisant en sorte de le faire monter en le diabolisant, histoire d'être opposé à lui au 2nd tour et d'être sûr d'être élu avec 80% des votes, rempli d’orgueil d'être le protecteur de la République.

On prône l'absence de limites, de frontières, le culte de l'apparence, de la performance (sexuelle par exemple), la compétition, l'immoralité en luttant contre la pudibonderie religieuse ; tandis que l'on condamne une jeunesse sans repère à vivre sous antidépresseurs et psychiatres, car forcément ce sera l'insatiable consommation qui servira à combler le vide existentiel creusé par un "fanatisme laïc", un individualisme qui va de pair et une illusion de l'enrichissement matériel comme source de bonheur.

Comme Baudelaire disait "La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas".
Symboliquement le diable est associé à toute forme d'excès, nuisible à soi ou à son prochain. L'excès rend dépendant et par extension esclave de ses pulsions (cf. La carte XV du Tarot de Marseille). 
Le diable existe et a existé à travers les personnes qui ont voulu appliquer les religions (cf. les croisades, l'inquisition, etc...), mais cela n'enlève en rien le message de paix de celles-ci. La transcendance a donné naissance aux "religions institutionnalisées" et consiste à  faire abstraction de son ego pour venir en aide à son prochain, lever la tête de son nombril. Prendre comme philosophie de vie la satisfaction de ses propres désirs et encourager l'excès d'individualisme est une manifestation diabolique, manifestation qui a été permise par le matérialisme qui connut son essor lors du siècle des Lumières qui accoucha du  mythe prométhéen selon lequel la science pouvait résoudre tous les problèmes.

Le dogme religieux a laissé place au dogme scientifique, la diable y a trouvé une nouvelle maison.
Depuis la révolution industrielle, cette pensée à engendré la société capitaliste, le culte de l'argent roi (l'argent est indissociable du sexe symbolique, ce sont deux forces puissantes où l'équilibre est nécessaire pour éviter d'en être l'esclave). L'esclavage par le matérialisme, détruit par la même occasion tout altruisme et dimension spirituelle, le satanisme personnifié par un bouc à corne est une image qui au fil du temps est passé dans le domaine de la superstition, la science dévalorisant le pouvoir du symbolique. La spiritualité est un barrage face à la progression du satanisme, elle est axée sur la maîtrise des pulsions animales (pas l'annihilation).

Les problèmes au sein des groupes spirituels  ne sont cependant pas à minimiser (Sectes, pédophile des prêtres, terrorisme islamisme...), ils sont la preuve du pouvoir d'infiltration du "mal" dans toute action humaine, même la plus noble. Cependant, le fait d'entendre parler de foi qu'à travers des fais-divers, fait aussi parti d'un processus pervers de destruction des valeurs de compassion nécessaire à la manipulation des esprits.
Ce n'est pas un hasard non plus si aujourd'hui la vente d'antidépresseurs explose ou que les psys font fortune...en occident en tout cas.
Il faut juste trouver le juste milieu à tout ça, car oui, l'enfer peut se vivre sur terre, dans notre tête. Cet enfer est davantage causé par un manque de spiritualité que par une carence matérielle. Il faut rééquilibrer les énergies Yin et Yang, faire fonctionner les deux pôles de notre cerveau : Le droit gère nos émotions, notre sensibilité, nos instincts, notre compassion, notre imaginaire et décode le symbolique présent en tout mais dont nous ne sommes plus conscient, l'hémisphère gauche ayant était amplifié à l'excès par notre culture. Cette partie du cerveau est le siège de la rationalité, de l'esprit d'analyse, de la logique mathématique.
Notre civilisation souffre d'une organisation contre-nature, elle a fait abstraction du fait que l'être humain est nychthéméral, c'est à dire soumis à l'alternance du jour et de la nuit. On en est arrivé à un point où seule l'énergie Yang (archétype masculin) a une légitimité dans l'inconscient collectif. L'énergie féminine Yin cherche à s'exprimer et c'est ce rééquilibrage qui est source de tensions.

Certains diront qu'à toute époque a connut ses problèmes, ses guerres, ses drames et que ce début de XXIe siècle n'est pas pire qu'une autre période. À ceux là je répondrai qu'en effet, des hommes  meurent et naissent chaque jour, que la domination des puissants est inhérente à l'être humain. Cependant aujourd'hui tout se vit à l'échelle de la planète, la guerre économique bat son plein, les personnes mises sur la touche par le système sont dans une réelle souffrance. La frustration perpétuelle de la société de consommation, du marketing et du Bling-Bling ayant remplacé l'espérance de la foi d'hier, étouffe toute révolte contre cet ennemi invisible et pousse à l'autodestruction (suicide, évasion dans l'alcool, les drogues, la TV...).
Les pays émergeant (Chine, Brésil, Inde) deviennent compétitif, le niveau de vie matériel s'élève mais les fossés entre populations riches et pauvres ne cessent de croître dans le même temps.

Autre particularité de notre époque, les effets dévastateurs de notre illusion de la croissance éternelle sur notre environnement...et sur notre santé. Le développement des nouvelles technologies et de l'agriculture intensive depuis les années 70 épuisent nos terres, assèchent nos rivières, pollue notre atmosphère.
Pour y remédier, au lieu d'opter pour un partage des excédents alimentaires avec les populations les pauvres (le plus souvent déjà mises sous tutelle par le FMI qui les saigne à blanc), on décide de produire encore plus en contournant les lois de la nature. Le nucléaire, les pesticides, les nouveaux virus, les  OGM, les nanotechnologies... autant de problèmes que nos grands-parents n'ont pas connu et qui risquent d'avoir de graves conséquence sur le très long terme.

C'est bien la survie de l'espèce humaine dont il est question aujourd'hui. Et tout le monde est concerné, que nous habitions dans une yourte en Mongolie ou dans un building new-yorkais.

La libération des esprits est bridée par la peur et le conditionnement, le système qui nous gouverne ayant conscience de la symbolique de ce mouvement spirituel, cherche à unifier derrière sa propre conception d'un monde mondialisé : un monde uniforme, fade, où les valeurs spirituelles comme fondements de nos cultures seraient vidées de leur sens pour qu'ils puissent y insuffler celles compatibles avec le marché. Nous ne sommes plus dans un monde globalisé qui respecte les différences, mais dans une construction babélienne qui vise à dissoudre l'humanité dans une organisation mécanique, froide, scientifiquement irréprochable, eugéniste et productiviste, qui ne laisse aucune place à l'âme et ne prend pas en compte les limites de notre planète.
Le chaos mondial se développe et deux forces tentent de récupérer l'énergie libérée à son avantage.

Un Nouvel Ordre Mondial luciférien ou un Nouvel Ordre Mondial plus humain naîtra de ce combat.

Ordo ab chao.