"Les symboles ou les mythes n’ont jamais eu pour rôle de représenter
le mouvement des astres, mais ce qui est vrai, c’est qu’on y trouve
souvent des figures inspirées de celui-ci et destinées à exprimer
analogiquement tout autre chose, parce que les lois de ce mouvement
traduisent physiquement les principes métaphysiques dont elles dépendent
; et c’est là-dessus que reposait la véritable astrologie des anciens."
René Guénon, Autorité spirituelle et pouvoir temporel, Guy Trédaniel éditeur, chapitre I, Autorité et hiérarchie.
"Si les "influences astrales" semblent déterminer ce qu'est l'individu,
ce n'est pourtant là que l'apparence; au fond, elles ne le déterminent
pas, mais elles l'expriment seulement, en raison de l'accord ou de
l'harmonie qui doit nécessairement exister entre l'individu et son
milieu, et sans quoi cet individu ne pourrait aucunement réaliser les
possibilités dont le développement constitue le cours même de son
existence."
René Guénon, La Grande Triade, éd. Gallimard, chapitre XIII, L'être et le milieu.
Textes de René Guénon sur le fondement de l'astrologie traditionnelle
Le prisme décompose la lumière blanche (unité) en lumières colorées
(multiplicité).
Notre dimension physique est
construite autour de la multiplicité et de la diversité d'ensembles
infiniment petits (atomes, cellules) et infiniment grands (planètes,
galaxies), ensembles qui sont à l'image des infinies nuances de l'arc en
ciel.
En effet, nous ne distinguons pas le passage d'un ensemble à un
autre, ni d'une couleur à une autre.
Le prisme ce sont nos sens et notre
enveloppe corporelle qui nous permettent de percevoir le monde dans
cette dimension physique que nous appelons communément "la vie".
À
travers une expérience d'élargissement de notre conscience ou par la
mort, nous nous affranchissons du prisme et accédons à une vue globale
de la réalité :
la multiplicité des couleurs n'est que pure lumière
blanche, tout est interconnecté et la séparation une illusion.